Lean Management & Résilience – Blog Rési-Lean Officiel

Le Lean ne suffit plus. L’Humain ne suffit pas. La robustesse ne suffit pas. Aujourd’hui, les entreprises doivent composer avec l’imprévisible, le flou, l’instable. Et pourtant, il est possible de durer, de progresser, de transmettre. Pour cela, il faut un modèle vivant, profondément humain, qui ne se contente pas d'optimiser des flux mais qui réveille les forces profondes de l'organisation. Ce modèle, je l’ai conçu sur le terrain, en pleine tourmente, avec les femmes et les hommes que j’ai accompagnés. Je l’ai nommé : Rési-Lean. Pourquoi une molécule ? Parce qu’une organisation est un corps vivant. Elle respire, réagit, évolue. Elle tombe, elle se relève. Elle traverse des crises, perd ses repères, et parfois, trouve une nouvelle voie. La métaphore de la molécule me permet de relier trois forces qui, ensemble, créent un mouvement durable : Le Lean, pour structurer, visualiser, et donner du rythme. L’Humain, pour incarner, fédérer, donner du sens. La Résilience organisationnell...

 Quand une entreprise croît rapidement, ce n’est pas toujours une victoire. C’est parfois un piège. 📈 Trop de commandes, pas assez de recul. ⚙️ Trop de production, pas assez de flux. 🧠 Trop d’action, pas assez de pilotage. Et ce qui devait faire décoller l’activité devient une source de tension , de blocage , de désorganisation structurelle . Quand le flux ne suit plus, ce n’est pas qu’un problème de cadence. C’est un signal que l’organisation a besoin d’un nouveau souffle. 1. Comprendre ce qu’est un flux… et pourquoi il se grippe Un flux , c’est le mouvement d’un élément à travers un système. Dans l’industrie, on en distingue trois principaux : Flux physique : matières, composants, produits finis Flux informationnel : ordres, données, plannings, consignes Flux humain : circulation des personnes, des décisions, de la responsabilité Ces flux doivent être synchronisés pour garantir la fluidité. Mais dans la réalité, ils sont souvent : désalignés di...

     “Offrir sans calcul. Devancer sans humilier. Servir sans se soumettre.” Voilà ce qu’est l’Omotenashi , cette valeur japonaise qui dépasse la simple hospitalité. Et si elle devenait le nouveau pilier du service et du management moderne ? 1. Omotenashi : une philosophie avant d’être un geste Le mot "Omotenashi" (おもてなし) est souvent traduit par hospitalité japonaise . Mais cette traduction est pauvre. L’Omotenashi, c’est bien plus qu’un bon accueil . C’est l’ art d’anticiper les besoins de l’autre avec une bienveillance discrète, silencieuse, élégante. Pas pour flatter. Pas pour fidéliser. Mais parce que cela fait partie de l’ordre naturel des choses. Au Japon, on ne vous accueille pas pour faire bonne impression. On vous accueille parce que vous êtes là. Parce que c’est juste. Parce que ça fait partie du lien. 2. Une valeur culturelle… presque innée L’Omotenashi n’est pas une technique. C’est une valeur intégrée dès l’enfance au Japon. Les enfants l’apprennent...

  "Celui qui a une raison de vivre peut endurer n’importe quelle épreuve."  Friedrich Nietzsche, cité dans les écrits fondateurs du concept d’Ikigaï 🌸 1. Une origine enracinée dans la sagesse japonaise L’Ikigaï (生き甲斐) est un mot japonais qui peut se traduire par : “Ce qui fait que la vie mérite d’être vécue.” Mais c’est bien plus qu’une belle citation. C’est un système de pensée, une philosophie du quotidien , un art d’être profondément aligné avec soi. Il ne s’agit pas d’un concept de développement personnel à la mode : C’est une pratique vivante , née sur l’île d’Okinawa, célèbre pour abriter l’une des populations les plus âgées et en meilleure santé au monde. Là-bas, on ne prend pas sa retraite. On continue d’agir, d’apporter, de vivre, parce qu’on a une raison d’être utile, reliée, vivante . Ce n’est pas un métier ou un statut. C’est un sens profond, une contribution intérieure . 📚 2. D’où vient ce concept et qui l’a structuré ? Même s’il est pratiqué depuis des gén...

 Je suis basé à Libourne, en Gironde, mais mon terrain d’action va bien au-delà. Avec Rési-Lean, j’interviens partout où il y a des équipes à mobiliser, des flux à repenser, des repères à reconstruire. Mon terrain d’action avec Rési-Lean : ici, là-bas, et surtout là où l’humain a besoin de sens. Je me déplace dans toute la Nouvelle-Aquitaine – de Bordeaux à Poitiers, à Périgueux à Bergerac, et bien plus loin encore si votre besoin l’exige. Ma conviction : être présent là où ça se passe Je travaille sur site au plus proche de vos réalités, de vos équipes, de vos enjeux. Je crois profondément qu’un bon diagnostic ne se fait pas depuis un bureau. Il se fait en marchant dans l’atelier, en écoutant les équipes, en vivant votre quotidien. Mon site www.resi-lean.fr est là pour poser les bases : mes offres, ma méthode, mes valeurs. Ce blog, lui, est un espace vivant, où je partage mes réflexions, mes retours d’expérience, mes outils concrets. Ici, j’écris avec sincérité, avec terrain, ave...

Ce qui ne nous tue pas ne nous rend pas forcément plus forts. Parfois, ça nous rend juste plus prudents, plus souples, plus conscients Un modèle en fin de cycle Les entreprises ont longtemps cherché à être robustes. Résister. Tenir le choc. Encaisser les crises. Ce modèle s’est construit dans l’après-guerre, s’est renforcé à l’ère industrielle, et s’est ancré dans nos systèmes de production, nos logiciels managériaux, nos indicateurs financiers. Mais aujourd’hui, tout indique que ce modèle arrive en fin de cycle. Des géants mondiaux comme General Electric, Kodak, ou plus récemment Twitter, ont démontré qu’une structure solide ne suffit plus face à la complexité croissante du monde. La robustesse, qui fut longtemps un atout, devient parfois une prison, un refus du mouvement, un aveuglement stratégique. Nous vivons dans un monde incertain… et ce n’est pas temporaire Le XXe siècle avait encore cette illusion du contrôle : planification, optimisation, prédiction. Mais le XXIe siècle est ce...