"Celui qui a une raison de vivre peut endurer n’importe quelle épreuve."
🌸 1. Une origine enracinée dans la sagesse japonaise
L’Ikigaï (生き甲斐) est un mot japonais qui peut se traduire par : “Ce qui fait que la vie mérite d’être vécue.”
Mais c’est bien plus qu’une belle citation. C’est un système de pensée, une philosophie du quotidien, un art d’être profondément aligné avec soi.
Il ne s’agit pas d’un concept de développement personnel à la mode :
C’est une pratique vivante, née sur l’île d’Okinawa, célèbre pour abriter l’une des populations les plus âgées et en meilleure santé au monde.
Là-bas, on ne prend pas sa retraite. On continue d’agir, d’apporter, de vivre, parce qu’on a une raison d’être utile, reliée, vivante. Ce n’est pas un métier ou un statut. C’est un sens profond, une contribution intérieure.
📚 2. D’où vient ce concept et qui l’a structuré ?
Même s’il est pratiqué depuis des générations au Japon, c’est le chercheur japonais Mieko Kamiya qui a posé les premières bases écrites de l’Ikigaï dans les années 1960.
Elle y voyait un facteur clé de santé mentale, de reconstruction identitaire, et d’équilibre dans les sociétés japonaises d’après-guerre.
Dans les années 2000, l’Ikigaï a été popularisé à l’international par des auteurs comme Ken Mogi (The Little Book of Ikigai) ou encore Héctor García et Francesc Miralles, auteurs du best-seller Ikigai : Le secret des Japonais pour une vie longue et heureuse.
Mais c’est le schéma à 4 cercles, devenu viral sur Internet, qui a vulgarisé l’Ikigaï :
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Ce que j’aime
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Ce pour quoi je suis doué
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Ce dont le monde a besoin
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Ce pour quoi je peux être payé
🌀 Leur croisement formerait ton Ikigaï. Simple, clair… mais parfois réducteur.
Car l’Ikigaï, dans sa forme originelle, n’est pas qu’un outil de carrière. C’est un chemin de vie, un équilibre intérieur, un souffle long.
🧠 3. Pourquoi l’Ikigaï parle autant aujourd’hui ?
Parce que nous vivons une crise de repères. Une époque où l'on demande aux jeunes de choisir leur voie à 16 ans… Aux salariés de performer sans comprendre pourquoi… Et aux entreprises de transformer sans âme.
L’Ikigaï vient dire : reprenons le temps de nous demander ce qui nous anime. Pas seulement pour survivre. Mais pour construire quelque chose de durable. Quelque chose qui réconcilie nos aspirations personnelles avec notre utilité collective.
🔧 4. Ce que l’Ikigaï apporte à l’entreprise
Dans mon travail de terrain, je vois des équipes en quête de sens, des managers fatigués de faire semblant, des dirigeants qui sentent qu’il manque “quelque chose” au tableau de bord.
L’Ikigaï est ce “quelque chose”.
Quand je l’introduis :
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Dans les entretiens managériaux
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Dans des ateliers de transformation Lean
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Dans les réflexions stratégiques
…il devient un déclencheur d’alignement. Un outil de clarification. Un point d’ancrage pour des décisions plus humaines, plus profondes. Ce n’est pas un gadget de plus. C’est une boussole dans le brouillard.
🌱 5. Rési-Lean & Ikigaï : une convergence naturelle
Dans mon approche Rési-Lean, je croise les outils d’organisation et les ressorts humains. Le Lean devient alors un cadre au service du vivant, et l’Ikigaï, une énergie pour animer les collectifs.
Ce que je propose aux entreprises :
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C’est de redonner du sens sans naïveté
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De faire le lien entre la performance et la vocation
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De réconcilier rigueur et envie
💬 Et toi, c’est quoi ton Ikigaï ?
Pas celui que tu affiches en slide. Celui qui vibre. Celui qui traverse tes crises. Celui qui t’anime quand tout flanche. L’Ikigaï n’est pas une réponse. C’est une quête vivante, une ligne de force, un fil rouge. Et dans un monde en transformation permanente, c’est peut-être le seul vrai levier de stabilité durable.
Je suis Jérémy Liennasson, fondateur de Rési-Lean. J’aide les entreprises à bâtir des modèles plus humains, plus adaptables, plus profonds. Ma méthode ? Un mélange de Lean, de résilience, d’écoute, de structure… et d’Ikigaï.
📎 En savoir plus sur : www.resi-lean.fr
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